Codemasters lance Magna Carta pour Février 2006...
Vous connaissez un peu l'esprit du RPG, vous êtes un fan absolu de Might And Magic ou de Final Fantasy ? Vous serez probablement ébloui par la beauté de Magna Carta, une nouveauté réussie dans le monde du RPG. C'est SoftMax, un studio coréen qui assure la réalisation du jeu. Les graphismes sont l'oeuvre de Hyung-Tae Kim, qui a su donner à tous les personnages une note très touchante.
Pendant le jeu, vous incarnez Carlintz, un héros aux allures très féminines, leader d'un groupe dons le pays -Efferia- a été dévasté par une guerre destructrice. Au cours de votre quête pour ramener la paix dans ce monde de ténèbres, vous rencontrerez une jeune et charmante jeune femme : Reith, qui détient le moyen de mettre un terme à ce conflit.
Durant la cinquantaine d'heures de jeu, vous serez amené à vous promener dans un univers magnifique, à rencontrer des créatures de toutes sortes à travers un bon scénario mêlant un peu de stratégie, de l'adresse, des combats mais aussi de la réflexion.
Ce qui est attractif dans ce jeu et qui change des autres RPG (et qui me donne vraiment envie de le tenter) c'est qu'il n'est pas centré sur le combat et la recherche de l'arme ultime de destruction capable d'anéantir n'importe quel monstre. Il est tout à fait possible d'éviter les combats grâce au système de détection des ennemis qui s'adapte à votre style de jeu et on sent bien dans les personnages que le but n'est pas de s'armer massivement. Vous ne parviendrez à rétablir l'ordre sur Efferia que si vous jouez finement et que vous apprenez à répondre aux attaques des ennemis. Il y a toute cette phase d'apprentissage qui semble tout à fait intéressante.
Vous pouvez combattre vos ennemis de trois manières différentes. En fonction de votre style de jeu et de votre niveau, vous choisissez un mode qui vous expose plus ou moins aux attaques ennemies mais qui en contre-partie vous permet de riposter plus fort. Le système de timing (vous devez appuyer sur la bonne touche au bon moment en suivant des séquences précises) ajoute aussi une part d'adresse dans les combats. Il ne faut donc pas seulement sortir la grosse artillerie lourde pour détruire tout ce qui bouge et c'est ce qui me plaît. Un peu de finesse dans un monde de brutes, c'est bon signe.
Quoi qu'il en soit, même si Magna Carta reprend des thèmes déjà exploités dans d'autres RPG, il y a une part d'innovation dans ce jeu et son côté très oriental (philosophie du jeu, personnages, costumes) ajoute même une touche surprenante, sans parler des cinématiques.
Le jeu sortira fin février 2006 sur console PS2 uniquement. Les textes sont entièrement en français.